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Est-ce qu’on pourrait commencer à séparer nos conflits interpersonnels de nos luttes politiques ?
Ce n’est pas parce qu’une personne ne vous aime pas (et inversement) qu’elle est « problématique ».
Les désaccords qui mêlent valeurs politiques et inimitiés individuelles, ça existe. Mais c’est loin d’être systématique, et c’est important de s’en souvenir.
Plot twist : on est pas obligé-e-s d’être une bande de potes pour militer ensemble.
Ne pas apprécier quelqu’un n’est pas une raison suffisante pour saborder toutes ses propositions militantes.
Ça vaut le coup de s’interroger : comment j’accueillerais la même remarque si elle venait d’une personne que j’apprécie ?
J’en ai marre qu’on ait peur de faire des choses par crainte que ce ne soit pas irréprochable… non pas sur le fond, mais aux yeux de personnes qui nous détestent pour des raisons personnelles.
Ça crée un climat malsain, nocif, qui draine certain·e·s militant-e-s dont le travail était précieux.
Je ne compte plus les camarades qui ont arrêté de militer après une énième « shitstorm » de nos propres rangs, née de conflits interpersonnels.
Je ne dis pas qu’il faut aimer tout le monde dans les sphères militantes. Il y a, comme partout, des gens qu’on adore et d’autres qu’on ne peut pas blairer — c’est la vie. Mais sauf dans les cas les plus graves, le linge sale personnel ne se lave ni dans des réunions, ni publiquement sur Internet.
Et un dernier rappel, tant que je vous ai sous la main : harceler quelqu’un parce que l’on est convaincu·e d’avoir raison, ce n’est pas “moins” du harcèlement.
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