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Mon corps et moi, on est pas toujours hyper copains.
Habiter une enveloppe qui fait mal chaque minute de chaque heure, ça a tendance à me rendre ronchon.
Dans les mauvais jours, j’ai l’impression d’être comme les fruits moches, ceux qui sont en promo parce qu’ils sont cabossés, abîmés, invendables.
Est-ce que c’est du validisme intériorisé ? Bien sûr que oui.
J’idéalise les corps qui fonctionnent correctement, qui évoluent dans l’espace sans avoir à y penser — oui, dans ma tête être valide revient à être danseur étoile.
Mon corps à moi, il faut le supplier pour en obtenir quoi que ce soit. Si je me repose 2 jours, est-ce que je peux aller me promener ?
Pourtant, bon gré mal gré, il fonctionne.
Grâce à mon nouveau traitement, je peux à nouveau lever les bras sans perdre connaissance, et même me laver debout.
Mon corps tient le choc, comme un vaillant petit guerrier.
Mon corps est super, parce qu’il me permet de…
Détester son corps, dans une société pleine d’injonctions irréalistes et de canons inatteignables, c’est si tristement banal.
J’ai envie de transmettre une autre vision, et ça passe d’abord par déconstruire la mienne.
J’ai envie de panser le validisme qu’on m’a mis dans la tête.
J’ai envie de commencer à valoriser mon corps pour ce qu’il peut faire.
J’ai envie de voir et de construire de nouvelles représentations.
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