Les examens « non concluants »

Rien sur l’IRM, rien sur les prises de sang, rien sur l’électromyogramme, le holter et tous ces trucs aux noms compliqués. On ne voit rien, ou trop peu.

Pourtant les symptômes sont là, alors qu’est-ce qu’on fait ?

On tâtonne.

La médecine n’a pas la réponse.

On a exploré toutes les pistes.

« Pas d’anomalie significative. »

J’imagine qu’avoir mal en permanence et s’évanouir sous la douche, ce ne sont pas des anomalies significatives.

Je devrais être rassurée, ce n’est rien de grave. Et pourtant, ça ne m’apporte toujours aucune réponse. Je suis dans le flou de ce que la médecine ne peut pas expliquer.

Ce spécialiste ne me connaît pas. Il lit des chiffres, et il les traduit dans son charabia scientifique. Ça ne définit pas la personne que je suis. À moins que… ?

Après chaque non-résultat, c’est la même chose.

Frustration.

Déception.

Impression d’exagérer.

Découragement.

Je devrais avoir l’habitude. Il faut du temps pour digérer chaque échec. Se remettre en selle. Poursuivre sa vie avec les symptômes, et sans réponse.

Ça va passer.

Ça passe toujours.

Mais en attendant, j’avoue, je suis un peu abattue.

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