Masquer, c’est mentir ?

On peut se poser plein de questions en réalisant que l’on a passé beaucoup de temps (voire toute sa vie) à masquer.

Qui suis-je vraiment ?

Est-ce que je mens à tout le monde ?

Est-ce que quelqu’un me connaît vraiment ?

Savoir qui l’on est sans masking, ça peut prendre du temps. Ça implique d’essayer des choses, de (se) découvrir, de tâtonner. Parfois, certaines choses sonnent faux, surtout au début.

Pour autant, ça ne veut pas dire que la personne que vous êtes avec le masking est un mensonge, une illusion.

Il y a simplement d’autres facettes à révéler.

Je me suis forcée à fréquenter des bars pendant des années, en pensant que j’aimais ça. Je ne mentais pas : j’étais convaincue que ça me plaisait. J’y ai même passé de bons moments.

Le masking, ce n’est pas un mensonge. C’est comme une cape dans laquelle on se drape pour se protéger, quand on ne peut pas ou ne sait pas faire autrement.

Si vous souhaitez petit à petit moins masquer, c’est possible. Vous pouvez, par exemple…

  • Stimmer avec ou sans objet
  • Moins regarder dans les yeux
  • Communiquer sur vos nouveaux besoins

Laisser entrevoir ce que vous découvrez sur vous-même peut aider à progresser encore. Mais ce n’est pas obligatoire. Selon les contextes et les personnes, ne pas masquer peut être vulnérabilisant.

Vous ne devez à personne 100% de transparence sur vous-même.

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