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Avoir conscience du danger, ça permet de ne pas se faire percuter par une voiture, se brûler, se noyer, bref : de rester en sécurité. Chez certaines personnes neuroatypiques, cette conscience fait défaut (à différents degrés) et… c’est un problème.
On apprend à éviter les dangers par mimétisme ou par expérience.
Et donc, quand on n’a pas cette conscience des risques encourus (brûlure, accident), on est bien plus susceptible de se mettre dans des situations dangereuses.
On risque aussi davantage de ne pas savoir comment y réagir.
On peut ne pas avoir conscience d’un danger imminent parce que l’on a tendance à être distrait.e : si on est souvent “dans la lune”, on peut manquer de vigilance.
Cela vient parfois d’une difficulté à généraliser, à se représenter des choses qui n’ont pas encore eu lieu. Pour d’autres personnes, cela s’explique aussi par un temps de traitement des informations un peu supérieur à la moyenne.
En ce qui me concerne, j’apprends beaucoup grâce aux réactions et remarques de mes proches quand iels me voient sur le point de faire quelque chose de dangereux (désolée).
Dire simplement à une personne qui n’a pas conscience du danger de « faire attention » est peu efficace : à quoi ? quand ? pourquoi ? Mieux vaut privilégier des mises en situation plus concrètes et surtout. comme d’habitude, faire preuve de bienveillance et de patience.
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