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Allez, on prend le sujet à bras le corps : Pourquoi on met nos problèmes sur le dos du capitalisme ? Pourquoi insiste-t-on sur la nécessité de lire ses expériences individuelles à travers le prisme collectif ?
Je ne vais pas vous faire l’historique du capitalisme et de ses théoricien·ne·s, Wikipédia vous renseignera très bien.
Ici, je l’utilise au sens du système pénible qui veut nous user jusqu’à la corde et nous faire payer pour chaque ressource vitale.
Ce capitalisme, donc, conditionne nos vies.
Travailler 40 heures par semaine, être constamment épuisé·e, se demander si on aura assez d’argent le mois prochain, et tant d’autres sources d’angoisse, ne sont pas des pré-requis de l’être humain.
Face à cela, on nous conseille de suivre une thérapie, d’apprendre à lâcher prise. Ça donne (à tort) l’impression que la solution au problème est individuelle. Oui, la thérapie c’est très bien.
Mais ce qui est encore mieux, c’est de vivre dans un système qui ne nous broie pas en continu.
On a tellement la tête dans le guidon avec ces préoccupations qu’on interroge assez peu la pertinence de ce système. Ce n’est pas la faute des gens qui touchent le RSA, des “étrangers” ou je ne sais quoi, c’est la structure en elle-même qui est bancale.
Il y a des choses à penser, à inventer. Pour ma part, je ne serai jamais à l’aise dans une société qui laisse des gens mourir de froid dehors, là où d’autres possèdent des logements vides.
La norme, c’est de ne pas mettre en doute le système, sinon on est “woke”, extrême. Le capitalisme finit donc par nous faire croire qu’il n’y a que lui, sans alternative.
Je suis peut-être naïve, mais j’ai envie qu’il y ait autre chose.
Emma Goldman, L’Anarchie
Albena Azmanova, Contre la précarité — L’anticapitalisme au XXIe siècle
Charlotte Puiseux, De Chair et de fer
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