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Demander de l’aide, pour moi, c’est rude.
Dans un monde idéal, quand on réalise qu’une tâche est trop difficile, on demande à quelqu’un s’il est possible d’avoir de l’aide. C’est simple, et ça évite de faire des nœuds dans sa tête pour rien.
Mais souvent, c’est pas si facile. Il y a plein de raisons différentes : la peur de déranger, ou l’habitude de se débrouiller seul·e, par exemple. Et donc, on se retrouve à galérer ou faire n’importe quoi dans son coin, alors que ça aurait pu être évité.
C’est important de se demander pourquoi on s’obstine à ne pas demander d’aide.
J’ai souvent peur de demander de l’aide parce que j’ai l’impression que ça me rend redevable, moins indépendante (c’est faux). Le validisme intériorisé* imbibe le tout, comme si j’avais des choses à prouver.
Ces injonctions sont créées par le monde qui nous entoure : notre société très individualiste valorise l’indépendance comme une force, un objectif à atteindre.
Et si moi, je n’y parviens pas ? C’est forcément que je suis moins bien, ou que je ne fais pas d’effort.
Pour réussir à demander de l’aide, il faut d’abord… identifier pour quoi tu aurais besoin d’aide. Quand tu es en difficulté, note-le quelque part ou dans un coin de ta tête : ça t’aidera à voir ce que tu peux faire seul·e, ou non.
La partie la plus dure et importante, c’est de remodeler petit à petit ton rapport à l’aide, aux autres et à tes besoins. Est-ce que tu considères les autres comme redevables quand tu les aides ?
PS : Garde en tête que les hommes présentés comme “indépendants” et “construits tout seuls” ne savent probablement pas faire la vaisselle.
*Tu peux aller lire mon post à ce sujet.
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