L’errance diagnostique

L’errance diagnostique, c’est une période plus ou moins longue pendant laquelle on attend de savoir ce que l’on a. Ça concerne la santé physique comme la santé mentale et psy. 

*Ce post va surtout parler de santé physique.

Quand on va chez le médecin d’habitude, ça ressemble à ça :

Mais dans le cas des maladies chroniques, c’est un peu plus compliqué que pour une grippe. Pour une maladie chronique, ça ressemble plutôt à ça : 

Il y a beaucoup d’étapes, et c’est très énergivore… surtout lorsqu’on vit avec les symptômes de la maladie. Il faut trouver l’énergie de faire beaucoup d’examens, des analyses, et entendre qu’on a rien de visible.

Et bien sûr, l’attente.

L’errance diagnostique, c’est très long. Plusieurs mois d’attente pour une IRM, qui ne montrera peut-être rien. Souvent plusieurs années sans écoute ni réponse, avant de finalement trouver un·e médecin mieux que les autres.

Et comme les médecins formé·e·s pour reconnaître et diagnostiquer une maladie chronique sont rares, les délais sont là encore très longs. Mon algologue (médecin de la douleur), par exemple, a 6 mois de délai environ.

Ça nous mène à faire nous-mêmes plein de recherches, à grands coups de Google et d’articles scientifiques plus ou moins fiables et pertinents — on fait ce qu’on peut.

On grappille des informations de ci, de là, pour essayer d’aller mieux.

Ce qui est super (non), c’est que la pose d’un diagnostic n’est pas forcément la ligne d’arrivée.

Je pensais être sortie de l’errance diagnostique, mais je replonge en plein dedans : le diagnostic que j’ai obtenu n’est peut-être pas le bon. C’est reparti pour les analyses, les nouveaux médecins et l’attente !

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