Et si je surjouais ? Peut-être que j’en fais des caisses, et que je m’invente des problèmes pour me rendre intéressant·e…

On passe toustes, ou presque, par des moments de doute sur nous-mêmes concernant la santé psy. 

Même quand on a un diagnostic « officiel ».

Même quand ça fait très longtemps.

COMMENT ON FAIT POUR SE RASSURER ? 

Prends le temps de te remémorer tes principaux symptômes du quotidien, et les raisons qui t’ont fait penser qu’il y avait quelque chose.

Est-ce que tu as des symptômes quand il n’y a personne ? Si oui, c’est que tu ne fais pas simplement semblant devant les autres, pour attirer leur attention, leur empathie ou que sais-je.

Ce genre de doutes vient du validisme intériorisé. Tu sais, celui qui nous fait croire qu’il y aurait un intérêt à s’inventer des problèmes, à mentir sur sa santé.

Pourquoi tu ferais ça ? Quel intérêt tu aurais à mentir ? Tout ce que ça nous apporte, ce sont des remarques déplacées et des recommandations de tisane. Je m’en passerais bien, pour ma part.

Qui aurait envie de s’infliger des crises d’angoisse, de mutisme, et tous les symptômes désagréables qui viennent avec ? Personne. C’est même plutôt le contraire : on fait semblant d’aller bien pour ne pas déranger.