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Le militantisme collectif a aussi des côtés positifs, bien sûr. Le but est ici de montrer le côté qu’on voit très peu, pas de vous dissuader à tout jamais de militer.
Derrière Pinkgouine, il n’y a que moi. Parfois, je collabore avec des assos pour un événement, l’accessibilité d’une manif (bientôt des ateliers peut-être ?), mais ça reste temporaire, volontairement.
Après 6 ans de militantisme dans différents collectifs féministes et queers, j’ai fait le choix de m’en éloigner pour militer seule.
Quand on est une personne neuroa, faire partie d’un collectif n’est pas toujours simple. Il faut de l’énergie pour aller aux réunions, proposer des idées, organiser des choses, etc. Il faut aussi trouver sa place, comprendre ce nouveau monde et son fonctionnement.
Et les messages… Tellement de messages, sur tellement de canaux différents.
Ça peut avoir l’air paradoxal, mais tout faire seule me coûte moins d’énergie. Je peux faire les choses à mon rythme, sans la contrainte des réunions, des votes, des disponibilités, etc. Si j’ai envie d’écrire la nuit, et de poster le lendemain matin, je peux le faire.
À certaines périodes, j’hésite à rejoindre un nouveau collectif, à accepter des propositions pour monter des choses. Mais je me souviens à quel point j’aime être indépendante, et bricoler dans mon coin des supports militants.
Ma santé m’est enfin précieuse.
Parce qu’il faut le dire : je ne suis pas fâchée de me tenir loin des nombreux dramas militants.
Je pourrais écrire une trilogie à ce sujet, mais voilà. Militer dans un collectif c’est. parfois mouvementé. Pas tant sur le plan des divergences politiques que sur celui des conflits interpersonnels ; des tensions qu’on emporte et transpose dans les réunions.
Bien sûr, certains collectifs sont mieux que d’autres, et ont sans doute un meilleur fonctionnement interne — et heureusement. Mais en ce qui me concerne, je pense que j’ai eu ma dose.
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