TOC : le doute et la vérification

“Qu’est-ce qui pourrait arriver de terrible si je ne vérifie pas ?”

Le TOC du doute et de la vérification repose surtout sur l’incertitude.

Par conséquent, en découle un fort sentiment de responsabilité.

“Si je ne vérifie pas et que quelque chose se produit, j’en suis responsable”.

Est-ce que j’ai bien éteint le four ? 

Il pourrait y avoir un incendie. 

Des gens pourraient mourir. 

Ils vont mourir à cause de moi.

Il faut que j’aille vérifier.

Face à ces pensées intrusives, et à la spirale d’anxiété qui en découle, il y a plusieurs réactions compulsives : 

  • le rituel de vérification 
  • le besoin d’être rassuré·e 
  • l’évitement

LES RITUELS 

Le rituel est une manière de diminuer l’anxiété, avec l’idée qu’il empêchera l’événement terrible de se produire.

Il peut consister à vérifier la source de l’angoisse plusieurs fois, ou à conjurer le sort en faisant des actions répétitives, comme se laver les mains, compter / trier des objets, faire craquer ses doigts, etc.

LE BESOIN D’ÊTRE RASSURÉ·E 

Dans certains cas, la parole d’une personne de confiance peut apaiser : si l’on m’assure que le four a bien été éteint, et que je considère cette personne comme fiable, alors je suis rassuré·e. 

Tu peux chercher de la réassurance sans que ce soit de la compulsion, c’est différent.

L’ÉVITEMENT 

Puisque ce TOC est fondé sur le sentiment de responsabilité, la compulsion consiste à ne pas se placer comme responsable : s’il y a un incendie, mais que je ne suis pas la personne qui a utilisé le four, ce n’est pas ma faute.

Le traitement recommandé est la thérapie d’exposition : il s’agit de se confronter à ses pensées obsessionnelles petit à petit, en étant accompagné·e. L’objectif est de limiter la réponse compulsive qui en découle, et à terme de se désensibiliser.

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