La flexibilité cognitive, c’est la capacité à s’adapter, faire face à l’imprévu, changer de plan au dernier moment, globalement à réagir lorsque les choses ne se passent pas comme on l’avait imaginé. Et souvent, quand on est neuroatypique.….. on en manque.

Si dans ma tête, les choses sont prévues comme ça…

Ce sera difficile qu’elles se déroulent comme ça :

D’OÙ ÇA VIENT ?

L’anticipation permet de se projeter dans un cadre rassurant : on se prépare, on sait à peu près comment les choses vont se passer. 

Lorsque les plans changent, les possibilités se démultiplient et cela peut générer une forte anxiété.

QUELQUES EXEMPLES

Lorsque l’on se retrouve face à une situation de ce genre, on peut être très contrarié·e.

Parmi la palette de réactions, on trouve…  

• tension, contrariété 
• questions multiples sur les raisons de l’imprévu 
• colère, pleurs, agressivité

On peut facilement se sentir coupable de réagir aussi fort face à des imprévus qui ne sont finalement pas si graves. En réalité, c’est l’existence même du changement qui déclenche la réaction émotionnelle, peu importe son intensité.

Si cette rigidité est trop envahissante, elle peut se travailler petit à petit, comme un muscle qui gagne en souplesse.

Tu peux aussi faire savoir à tes proches que l’imprévu t’angoisse, pour qu’iels puissent en tenir compte.